Souvent confondu avec la souris, le mulot est un petit rongeur agile et discret, très présent dans les jardins, potagers et abords de maison. D’apparence inoffensive, il joue pourtant un rôle ambigu dans l’écosystème : à la fois utile pour l’aération des sols et la dispersion des graines, mais aussi responsable de dégâts importants lorsqu’il s’installe trop près des habitations. Pour mieux comprendre son statut et savoir s’il faut réellement le considérer comme un nuisible, il est essentiel d’observer son comportement et son impact sur l’environnement domestique.
Pour aller plus loin, consultez aussi notre guide complet : Tout savoir sur le mulot.
Le mulot est-il considéré comme un nuisible ?
Le mulot n’est pas officiellement classé comme « nuisible » au sens légal (anciennement appelés « ESOD » en France). Contrairement au rat ou au ragondin, il ne fait pas partie des espèces pouvant être détruites en permanence. Cela ne signifie pas qu’il est inoffensif : selon de nombreuses sources spécialisées telles que Info-Rongeurs ou Le Mag des Animaux, le mulot est classé comme un nuisible domestique potentiel, c’est-à-dire un animal capable de causer des dégâts matériels ou sanitaires lorsqu’il prolifère dans les habitations.
En milieu naturel, il joue un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire et participe à l’équilibre des écosystèmes. Mais dès qu’il se rapproche trop de l’habitat humain, son comportement peut devenir problématique : grignotage de câbles, stockage de nourriture dans les murs, dégradation des isolants, contamination des surfaces… C’est pourquoi il est prudent de surveiller sa présence autour des habitations.
Quels risques le mulot représente-t-il pour une maison ou un jardin ?
1) Risques matériels et dégâts dans la maison
Le mulot est un rongeur rapide et agile, capable d’entrer par de minuscules ouvertures, conduits, tuiles soulevées ou fissures. Une fois à l’intérieur, il peut provoquer différents types de dommages :
- Grignotage des câbles électriques (risques d’incendie).
- Dégradation des isolants thermiques et phoniques.
- Contamination des aliments dans les réserves.
- Accumulation de graines et déchets dans les doublages de mur.
2) Dégâts dans le jardin et le potager
Dans les zones végétalisées, le mulot peut devenir un véritable fléau. Il creuse des galeries, mange les graines fraîchement semées, s’attaque aux jeunes plants, bulbes, racines et fruits au sol. Selon Le Parisien – Jardin, sa présence peut ruiner des plantations entières en quelques nuits seulement.
Pour découvrir d’autres solutions préventives, consultez notre article : Mulots, rats et campagnols : solutions écologiques.

Comment réagir en cas de présence de mulots ?
1) Surveiller et identifier les galeries
Repérez les trous d’entrée, les zones de passage et les traces de grignotage. Un diagnostic correct permet d’adopter une stratégie adaptée.
2) Utiliser des solutions adaptées
Sur notre catégorie dédiée anti-mulots et campagnols, plusieurs méthodes sont proposées :
- Pièges mécaniques écologiques.
- Répulsifs naturels ou à base d’huiles essentielles.
- Postes d’appâtage sécurisés.
- Solutions combinées pour les grandes surfaces extérieures.
3) Quand appeler un professionnel ?
Si les dégâts sont importants ou que la prolifération semble avancée, l’intervention d’une entreprise spécialisée garantit un traitement sécurisé et durable.
FAQ : le mulot est-il un nuisible ?
Le mulot est-il légalement classé nuisible ?
Non, mais il peut provoquer des dégâts importants dans les maisons et jardins.
Quelle différence entre mulot et souris ?
Le mulot a de grands yeux noirs, des oreilles larges et une queue plus longue que son corps.
Le mulot est-il dangereux pour la santé ?
Il peut transporter des bactéries ou parasites, mais les risques sont rares.
Comment éviter l’installation de mulots chez soi ?
En colmatant les trous, en stockant la nourriture hermétiquement et en utilisant des répulsifs.
Quelle solution anti-mulot est la plus efficace ?
Une combinaison pièges + répulsifs + sécurisation des points d’accès.