Bruits de grattements dans les cloisons, emballages alimentaires percés, câbles rongés, petites crottes retrouvées dans un placard… Autant de signes qui indiquent la présence d’un rongeur dans la maison. Mais s’agit-il d’un rat, d’une souris, d’un mulot, d’un loir ou d’un autre rongeur sauvage ? Bien identifier l’espèce est une étape essentielle pour choisir le traitement le plus efficace et adapter la stratégie de lutte.
Ce guide vous aide à reconnaître les principaux rongeurs nuisibles grâce à des critères simples : taille, forme des crottes, lieux de passage, comportement… Une fois le rongeur identifié, vous pourrez choisir des solutions adaptées dans la catégorie anti-rongeurs de Produit-Antinuisible, en vous appuyant au besoin sur l’article de référence que mangent les rongeurs ?.
Les principaux types de rongeurs dans les habitations
Dans et autour des habitations, on rencontre principalement :
- le rat brun (surmulot) et le rat noir ;
- la souris domestique ;
- le mulot (surtout autour des maisons et jardins) ;
- le loir et son proche cousin le lérot (grenier, combles) ;
- les campagnols, plus présents dans les jardins et talus.
Chacun présente des traces caractéristiques (crottes, bruits, dégâts) qui permettent de l’identifier. Des ressources externes comme Le Mag des Animaux – reconnaître un rongeur nuisible ou Info-Rongeurs confirment l’importance d’une bonne identification avant toute action.
Comment reconnaître un rat ?
Le rat est l’un des rongeurs les plus facilement identifiables, en raison de sa taille et des dégâts qu’il provoque. On distingue surtout le rat brun (surmulot), plutôt terrestre et fréquent dans les caves, garages et égouts, et le rat noir, plus agile et grimpeur.
Caractéristiques physiques du rat
- taille du corps : environ 20 à 28 cm (hors queue) ;
- queue épaisse, souvent plus courte que le corps (rat brun) ;
- tête large, museau arrondi, oreilles relativement petites ;
- crottes de 15 à 20 mm, épaisses, en forme de capsules ou de banane.
Indices typiques d’une infestation de rats
- grattements « lourds » dans les murs, plafonds ou faux-plafonds ;
- trous de passage de 4 à 6 cm de diamètre près des portes, tuyaux, murs de cave ;
- traces grasses le long des murs, causées par le pelage frotté ;
- odeur forte d’urine et impression générale d’insalubrité.
En cas d’identification confirmée de rats, il est souvent nécessaire de recourir à des raticides professionnels et à un plan d’action complet. Pour plus de détails, voir l’article raticide professionnel et la sélection de produits de la catégorie anti-rongeurs.
Comment identifier une souris ?
Bien plus petite que le rat, la souris domestique est très fréquente dans les logements, surtout dans les cuisines, les celliers, les faux-plafonds et les combles isolés. Elle se faufile dans des interstices minuscules et circule volontiers en hauteur comme au sol.
Caractéristiques physiques de la souris
- longueur du corps : 7 à 10 cm environ ;
- queue à peu près aussi longue que le corps, fine et annelée ;
- oreilles assez grandes et rondes ;
- crottes petites (3 à 7 mm), en forme de grains de riz noirs.
Signes d’une infestation de souris
- bruits rapides de petites pattes dans les cloisons ou sous les planchers ;
- emballages alimentaires grignotés, miettes au sol ou dans les placards ;
- nids confectionnés avec du papier, du tissu, de la laine de verre ;
- crottes en « chapelet » le long des murs ou derrière les meubles.

Les signes distinctifs du mulot
Le mulot est souvent pris pour une souris, car sa taille est voisine. Cependant, il s’agit d’un rongeur principalement forestier ou de jardin, qui s’aventure dans les abords des maisons, les garages, cabanons, abris de jardin et parfois les pièces de stockage.
Comment reconnaître un mulot ?
- corps de 8 à 12 cm environ ;
- queue très longue, souvent bicolore, parfois plus longue que le corps ;
- grands yeux noirs, aspect « mignon » et museau fin ;
- crottes de 5 à 8 mm, légèrement pointues aux extrémités.
Le mulot fréquente davantage les jardins, haies, talus et zones herbeuses que l’intérieur des logements, mais il peut entrer dans les garages ou caves pour y stocker sa nourriture (graines, noix, fruits secs). Son impact dans les potagers et massifs peut être important. Pour une gestion ciblée, il est possible de recourir aux solutions de la catégorie anti-mulot et campagnol.
Le cas particulier du loir et du lérot
Loir et lérot sont des rongeurs plus volumineux que la souris, souvent rencontrés dans les combles, greniers, dépendances et maisons de campagne. Nocturnes et très agiles, ils peuvent produire des bruits de grattement assez marqués et détériorer l’isolation ou les gaines électriques.
Comment les différencier des autres rongeurs ?
- gabarit supérieur à celui d’une souris, plus proche d’un petit écureuil ;
- queue touffue (chez le loir) ou partiellement touffue (lérot) ;
- crottes plus longues que celles de la souris, souvent fusiformes ;
- présence fréquente de noyaux et fruits secs rongés dans les combles.
Ils causent surtout des nuisances sonores et matérielles (isolation, câbles), et nécessitent une approche spécifique, mêlant répulsion, piégeage et protection des accès.
Tableau comparatif des traces et crottes de rongeurs
| Rongeur | Taille des crottes | Forme | Bruits typiques | Indices clés |
|---|---|---|---|---|
| Rat | 15 à 20 mm | Capsules épaisses | Grattements lourds | Odeur forte, gros trous, traces grasses |
| Souris | 3 à 7 mm | Grains de riz | Bruits rapides | Nids de papier, petits dégâts alimentaires |
| Mulot | 5 à 8 mm | Légèrement pointues | Grattements discrets | Queue bicolore, présence en jardin/garage |
| Loir / lérot | 10 à 14 mm | Fusiformes | Grattements plus lourds la nuit | Fruits et noix rongés dans les combles |
Que faire après avoir identifié le rongeur ?
Une fois le type de rongeur identifié, il est plus simple de mettre en place un plan de lutte adapté. Les rats exigent souvent des raticides professionnels, les souris répondent bien aux tapettes et aux appâts, tandis que les mulots et loirs peuvent nécessiter des pièges spécifiques ou des dispositifs répulsifs.
La première étape consiste à réduire les sources d’attraction : nourriture accessible, eau stagnante, débarras encombrés. Ensuite, on met en place une solution ciblée en s’appuyant sur les produits disponibles dans la catégorie anti-rongeurs (pièges mécaniques, appâts, postes d’appâtage, répulsifs).
Enfin, il est indispensable de sécuriser les accès (trous, fissures, points d’entrée autour des tuyaux) pour éviter une nouvelle intrusion, en combinant hygiène, colmatage et suivi régulier des zones sensibles.
FAQ : comment savoir quel rongeur j’ai ?
Comment différencier un rat d’une souris ?
Le rat est nettement plus gros, avec des crottes de 15 à 20 mm et une tête massive, tandis que la souris est petite, avec des crottes de taille comparable à un grain de riz. Les bruits de rat paraissent plus « lourds » que ceux d’une souris.
Les mulots entrent-ils dans les maisons ?
Oui, surtout en automne et en hiver. Ils se réfugient dans les garages, caves, abris de jardin et parfois les pièces de stockage, où ils créent des réserves de graines et noix.
Peut-on identifier un rongeur uniquement grâce aux crottes ?
Les crottes donnent de très bons indices, surtout sur la taille et le type de rongeur, mais il est préférable de les croiser avec d’autres éléments : bruits, dégâts, lieux d’apparition.
Dois-je traiter immédiatement en cas de suspicion ?
Oui, car les rongeurs se reproduisent très vite. Plus l’intervention est précoce, plus la lutte est simple et moins coûteuse.
Qui contacter si l’infestation est importante ?
En cas de forte infestation ou de doute, il est recommandé de faire appel à une entreprise de dératisation, qui pourra établir un diagnostic précis et mettre en place un plan de traitement professionnel.