Joli nom latin pour ce Microtus aravalis. Ce rongeur de 9 à 13 centimètres au plus fort de son âge, pèse jusqu'à 50 grammes bien arrondie et imposant dans ses formes. En fonction de ceux qui en parlent, il s'agira de campagnol fauve, campagnol vulgaire ou bien encore campagnol ordinaire. Ce campagnol, nom le plus commun, est particulièrement gourmet et gourmand de chicorée, d'artichauts, d'endive et de laitue accompagnés de belles bouchées de céréales et de graines diverses. Pour sévir et mériter sa réputation d'où son nom, le campagnol est champion en titre pour les ravages qu'il fait subir aux terrains cultivés. Il a la manie particulière de créer son air de vie en plein milieu de ces espaces travaillés par l'homme. Le pire advient lorsque son cycle de reproduction est optimum. En effet, 1200 campagnols au mètre carré vont jouer entre 5 et 11 années durant et au bout d'une dizaine d'années sans ennemis à redouter ou de pièges à éviter. A ce stade, il est possible d'affirmer que les femelles ont leurs têtes mises à prix. 6 portées par an ne leur font pas peur. Alors 4 ou 5 petits par mère porteuse, et l'agriculteur insouciant arrive au stade de l'urgence curative.


Les pièges sont alors les sauveurs. Plus question, en cas de grande infection, de faire dans le détail. Les anti-campagnols deviennent la seule réelle solution pour stopper et éradiquer cette menace grandissante. Les nasses à campagnols sont l'une d'entre elles. Placées au bon endroit, toutes les nasses vont devenir un gîte idéal pour déguster un bon repas. Les appâts en revanche seront à terme moins accueillants pour les campagnols au sein de ces nasses.


Les pièges doivent être nombreux, quadriller toutes les zones infestées. La reproduction quasi industrielle des campagnols oblige une stratégie de bataille avec déploiement des armes redoutables. Il faut donc veiller, de manière préventive, à ne pas se laisser infester sans rien faire.